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Le "papier mûrier" provient de l'arbre ...  
Mûrier à papier (broussonetia papyrifera)

L'écorce est composée de fibres très résistantes et permet de faire du papier de haute qualité. Il est utilisé dès le IIIe siècle avant notre ère en Chine pour fabriquer du papier chinois simplifié : ; chinois traditionnel : ; pinyin : zhǐ. Sa fabrication y est codifiée, avec celle du papier de chanvre et du papier de lin par Cai Lun en 105.

Ces techniques sont exportés avec le bouddhisme, l'écriture et la majorité de la culture chinoise vers la Corée et le Japon au VIe siècle. Au même moment, la technique est également exportée en Inde. Le papier coréen (hanji en coréen) et japonais ( (kami, papier?)), appelé localement washi (和紙 (washi ou wagami, « papier japonais »?)) y sont fabriqués artisanalement depuis le VIIe siècle.
Les Arabes acquirent cette technique au VIIe siècle également après avoir fait prisonnier des Chinois, lors de la bataille de Talas. Il faut attendre le XIIIe siècle pour que les Arabes amènent les techniques chinoises du papier en Europe.

Autrefois en Indonésie, le papier tiré de l'écorce, appelé daluang ou dluwang, servait de support à l'écriture. À Java, son usage remonterait au IXe siècle1. Le plus ancien manuscrit en langue malaise existant dans le monde, le manuscrit de Tanjung Tanah, qui daterait du XIVe siècle après J.-C., est écrit sur du daluang2.
Source: wikipédia


En Ousbékistan il y a des mûriers partout, le long des routes en particulier. On dit que sur cet arbre tout est utile :
* Les feuilles sont ramassées pour nourrir les vers à soie .
* Le bois pour les sculptures.
* Les branches pour la fabrication du papier mûrier

Les branches sont coupées régulièrement ,puis trempées dans de l'eau.  A l'aide d'une lame on enlève l’écorce noire des branches pour ne garder que les fibres intérieures de l’écorce. 

On fait bouillir ces fibres de mûrier. Puis on prépare la pâte à papier à l'aide d'un maillet de bois entraîné par des roues à eau . On effectue ainsi un battage doux et régulier dans un contenant en bois. 

La pâte obtenue est ensuite mise dans de l'eau additionnée de mucilage (on peut aussi ajouter des pigments pour colorer le papier). On dépose une certaine quantité diluée sur des cadres, on égalise et on laisse égoutter.  On met sous presse.

Enfin on sèche les feuilles, souvent verticalement collées sur une vitre. En finition, une action manuelle de lissage à la pierre d'alun pour augmenter la densité du papier et lui donner une surface plus régulière et moins poreuse. 

Ce papier mûrier est utilisé pour les emballages, les écritures ,les tissus et plus particulièrement en Ouzbékistan pour peindre des miniatures .
Source : http://le-blog-de-manel.over-blog.com/article-le-papier-murier-86383868.html



Le papier lokta népalais (fournisseur: LAMALI)
Le lokta est un arbuste de l'Himalaya dont on extrait l'écorce pour la fabrication du
papier. Entièrement réalisé à la main au Népal et en Inde, ce papier présente des aspérités naturelles qui participent à son charme et son authenticité : chaque feuille est unique. 
LamaLi a créé un concept sur la base d'un engagement éthique fort: le respect des
conditions de travail, le niveau de vie des ouvriers locaux et la protection de l'environnement.

Papiers népalais réalisés à la main au Népal dans le cadre de relations de commerce éthique.

Au Népal, ces relations sont à l’origine d’un système de retraite pour les ouvriers, d’un suivi médical pour eux-même et leur famille, ainsi que de la scolarisation de leurs enfants et ont permis aux foruni fournisseurs népalais à obtenir les certificats internationaux :
  • ISO 9001:2000 qui assure que les produits sont constamment en phase avec ce que les clients demandent et les règlementations en vigueur, tout en faisant en sorte que leur qualité ne cesse de s’améliorer ;
  • ISO 14001:2004 grâce auquel l’impact environnemental fait l’objet de mesures et d’améliorations, telles qu’un système de recyclage de l’eau utilisée dans l’atelier népalais.


Le papier Japonais (fournisseur: Midori)

Le washi, également prononcé wagami (和紙?, littéralement « papier japonais ») est le papier fabriqué artisanalement au Japon depuis le VIIe siècle, après l'apport des techniques de papier dit « de soie » par les Chinois avec le bouddhisme, l'écriture, l'imprimerie et l'ensemble de leur culture en Corée et au Japon. Ce papier aux longues fibres de mûrier à papier (Broussonetia papyrifera) entrelacées est connu pour sa légèreté, sa flexibilité et sa solidité.
Il en existe plus de quatre cents sortes, aux motifs et aux couleurs variés, qui sont utilisées pour rédiger des cartes ou invitations, recouvrir des boîtes ou encore fabriquer des emballages, des faire-part, des abat-jour ou des cerfs-volants.
Les fibres utilisées les plus connues portent les noms de kōzo, gampi et mitsumata. Chacune d'entre elles confère au papier des caractéristiques particulières.

On l'appelle souvent, par erreur, papier de riz en Occident, alors qu'il est fabriqué à partir des fibres du mûrier à papier. On l'appelle aussi parfois, par erreur également, papier de soie, le mûrier blanc (Morus alba L.), arbre assez proche, étant l'arbre utilisé pour élever le bombyx, chenille utilisée pour produire la soie.

Le washi, c’est une partie du cœur de la culture japonaise. Un peu brut, un peu imparfait, mais toujours fabriqué avec un soin sans défaut. Quelque chose qui a été crée pour un usage au quotidien, pour résister à l’épreuve du temps, mais aussi pour charmer nos sens par une beauté tellement subtile.

Le papier washi chiyogami est un mot japonais utilisé pendant la période d'Edo (1615 – 1868) pour décrire les graphismes et motifs répétitifs imprimés sur le papier. Papier dont les motifs , souvent simples, ont été élaborés au 17e siècle. Yuzen - Papier aux motifs plus complexes, développés dans les ateliers de teinture de kimono de Kyoto vers les années 60.

Le papier Katazome - papier imprimé via une technique de pochoir (kata) et pâte de riz utilisée pour les réserves (blanc).

Le papier Chirimen - papier froissé donnant un touché semblable au tissu de crêpe japonaise (chirimen)

Le papier Itajime - papier japonais washi coloré dont les motifs apparaissent par jeu de pliage entre 2 plaques de bois.

Le papier Aizome - papier teint à l'indigo (ai/bleu) pouvant présenté des motifs divers.

Le papier Unryu - papier 'Dragon (ryu) dans les nuages (un)' aux longues fibres de mûrier apparentes.


Les alliages de mes supports (anti allergiques)

Le niobium : Le principal pays producteur de niobium est le Brésil, à 80 % de la production mondiale, tandis qu'une seule mine située à Saint-Honoré, au Québec, Canada, compte pour 15 % de la production mondiale. On trouve aussi du niobium dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo et au Gabon. Madagascar devient producteur en 2008. Par ailleurs, il existe de grandes quantités de niobium en Afghanistan mais la faiblesse des infrastructures dans ce pays rend son exploitation très difficile. Le niobium est un métal brillant gris, ductile qui prend une couleur bleutée lorsqu'il est exposé à l'air à température ambiante pendant une longue période. Les propriétés chimiques du niobium sont presque identiques à celles du tantale. Le métal commence à s'oxyder à l'air au-dessus d'une température de 200 °C. Il a des propriétés chimiques très proches du Tantale qui est connu pour ne pas réagir avec les fluides corporels (non allergène).

L'OR 14 carats : L'or est un métal précieux issu de la nucléosynthèse stellaire réalisée par des générations successives d'étoiles depuis une douzaine de milliards d'années. sa relative inertie chimique le protège des attaques du dioxygène : l'or métallique ne se ternit pas et ne forme pas d'oxyde, à quelque température que ce soit ; et il résiste également à l'action de nombreux produits chimiques, dont la plupart des acides (non allergène). L'or dit « à 14 carats », contenant 585/1 000 d'or (+ cuivre et argent).

L'argent 925 : L’argent est un métal précieux. L'argent le plus courant en bijouterie est l'argent 925, qui signifie que le bijou est fabriqué avec au moins 92,5 % d'argent pur et authentifie la qualité du métal précieux.